« Vous dites que la pierre concentre la vitesse,
que seul un amour sauve,
que la joie se balance entre un rire d’enfant et le chant d’un moineau.
Qu’il ne suffit le rêve mais la poigne à le vivre.
Vous parlez de silences, d’arbres patients,
de soleil égoutté chaque soir sur la mer, de lumières de route.
Les gens comprennent mal ces choses que vous dites.
Le roc, le centre, le magma, ce qui respire et vit sans fiche explicative,
ces mondes les fatiguent.
Dans la maison en flammes, vous sauvez cette chose que personne ne voit. »
Ile Eniger