« L’aurore commence à poindre, les nues se rassemblent comme des troupeaux de moutons. Oh ! amis, du vin ! du vin !
Les gouttes de rosée perlent sur les tulipes, ô amis ! du vin du matin ! du vin !
Le zéphyr du séjour céleste souffle et traverse la prairie. Oh ! buvez ! buvez ! buvez constamment du vin limpide.
Les fleurs entrelacées forment un trône d’or sur le gazon ; profite d’un tel moment, jouis de ce vin couleur de feu.
Désormais la porte de la taverne est fermée, ouvre-la, toi qui ouvres toutes les portes. »
Hafez