« Le paysage ne se regarde pas d’abord : il s’écoute. Avant d’être ce jeu toujours mouvant de masses et de lignes et ces formes assises qui s’éploient en elles-mêmes, il est une rumeur ‒ l’infinitude bruissante de la vie et comme la respiration du ciel et de la terre, spacieuse, jamais reprise, issue d’un lointain antérieur à toute mémoire et s’ouvrant sans réserve à cet autre lointain promis aux générations à venir. Une atmosphère, autrement dit. On voudrait croire : une fidélité, une constance de fond dans la mobilité des saisons et des heures. »
Claude Louis-Combet