« Laissez-moi franchir pas à pas
Le chemin mouvant qui va l’amble
De son aurore à son couchant
Je porte en moi mes souvenirs
Comme un carquois vide de flèches
Comme un bouquet qui se dessèche.
Ne me dites pas : cicatrices
Mais le bourgeon qui va s’ouvrir
Et les oiseaux de l’avenir. »
Michel Manoll