« Tu as le droit de ne pas dormir
De dévêtir la nuit
De remonter le courant de son corps
D’ouvrir l’espace aux mille visages et aux analogies
D’inventer des voix pour parler à l’arbre, à la mer, au désert
De brouter les herbes futures
De laisser se réveiller les odeurs de terre mouillée sous ta main
De jouer avec le chien revenu joyeusement de sa mort
De devenir l’homme de main d’un poème. »
Cédric Migard