Sous mes jours

« Avec le vide j’ai fait des mains…

Avec le vide j’ai fait des yeux…

Avec le vide j’ai parlé
plusieurs dans ma voix
et le silence parmi tous…

Je descends sous mes jours visiter les racines,
que le monde s’enroule alliance à mon doigt.
Ne coupez pas ma main, châtieurs d’innocence.
Dans le noir elle parle au murmure du sang. »

Alain Borne

Cet article a été publié dans Extraits, Poésie, Théorie. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire