Un poème vertical

« Le corps est un stylo, un mot, une tournure, puis il se fond dans la page
Et disparaît.

La pluie ? Un poème vertical.

L’harmonie des lointains — ici se dépose le frémissement de quelques mots exacts (non pas pour leur qualité mais pour leur venue, une force, le rythme qui bientôt s’impose)…

Je serai celui à découvert, nu, qui n’a pas peur

Ni du verbe ni du sujet. »

Lionel Marchetti

Cet article a été publié dans Extraits, Poésie, Théorie. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire