« Si la terre s’arrêtait de tourner
Si les ailes n’allaient plus jamais se refermer
Si l’homme reprenait l’enfance au premier geste
Le plus clair de son temps
Pour satisfaire l’amour…
Il y aura… les signes blancs de ceux qui dressent les moissons
Le bruit des pas feutrés derrière la cloison
Les sortilèges des mansardes
On parlera de toi
Et beaucoup du retour
Les mains s’aligneront un soir sur le rivage
Le meilleur de nous deux retenu pour longtemps
Déjà je parle aux arbres
Et mes doigts me suffisent…
Et le soc d’une étoile nous ouvre le chemin. »
René Guy Cadou