« Le monde tient tout entier dans le pressoir, ce soir, mais il tient tout entier partout où qu’on se trouve, parce qu’il est parfaitement satisfaisant partout pour nous… quand il sent à la fois fort et doux, acide et sucré, et vous saoule la tête et le cœur avec ses odeurs, mais ailleurs c’est avec des voix, avec son soleil, avec ses feuilles, ses bêtes…
Il faut revenir à l’enfance et se la réincorporer, si on veut avoir été pleinement ; il faut avoir décrit tout le cercle pour être.
Il faut que l’homme ait ajouté à sa dernière saison cette première, qu’il y soit revenu pour un enrichissement dernier. »
Charles Ferdinand Ramuz