Un lointain rideau de peupliers

« Un vers c’est un lointain rideau de peupliers.

Ou bien l’ombreuse allée et la voiture au pas.
Les tiens sentent parfois la bonne humidité…

Qu’est-ce qui les fait donc trembler pareillement
De bas en haut jusqu’à la cime balancée ?

Plein d’un vieux restant de soleil, tu murmures
Là-haut, tout seul, ton murmure natal !…

Et, seul, pour terminer l’horizon du poème,

Là-bas le bleu lointain rideau des peupliers. »

Henry Bataille

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