« Nous faisons des événements ce que nous voulons. Or, ces événements-là, aussi bien la cécité que le camp, m’ont habitué à tout autre chose qu’au malheur, ils m’ont habitué à rentrer en moi-même, ils m’ont obligé à me demander à moi-même tout ce dont j’avais besoin, à attendre du dedans de moi que le bonheur naisse. Et je me suis aperçu non pas qu’il ne pouvait pas venir mais que c’était justement dans ces conditions qu’il venait le plus et le mieux. »
Jacques Lusseyran (en entretien avec Pierre Desgraupes)